Skipper

Bonjour,

Dani et moi – Pierre, nous sommes: elle autrichienne, moi francais: nous sommes mariés!
Nous parlons français (quelle surprise!), anglais et allemand. Mon espagnol est faible, tendance agonisante, mais près à être ravivé.Elle parle aussi arabe.

Je suis le skipper de Wild Baleine, avec Dani.

Quelques mots sur nous:
Dani a vécu en Autriche, en Afrique, à Hong Kong.
J’ai vécu en France, en Autricher et à Hong Kong.
Nous nous sommes rencontrés en Autriche.

Nosu nosu occupons de Wild Baleine, en préparation pour un tour du monde. On va déjà commencer par le tour de l’Atlantique en 2025.

J’ai appris à faire de la voile aux Glénans: pas de moteurs, pas d’électronique (pas de GPS ni radar), pas de toilettes…
Les Glénans était à cette époque une école de puriste sur des vieux bateaux en bois qui pesaient des tonnes, avec manoeuvres à la voile aussi dans les port, .. Mais on avait des winchs plutôt que des palans: le luxe! En y repensant: une autre époque.
Étudiant, j’ai, dans ce cadre, participé à des courses, notamment entre l’Ile de Wight et St Malo et appris la base de la voile.
Puis j’ai loué des voiliers, avec des amis, ou avec mes enfants.
Il y a quelques années, je me suis acheté un catamaran – un Nautitec de 2006 – , afin d’assurer une sécurité à bord en naviguant avec les enfants, sans être stresser.
Après coup: un choix que je ne regrette pas du tout.

J’ai une licence de voile de type IV autrichienne (no limit en terme d’éloignement des côtes). Je fais régulièrement des stages de voile, stage de survie, stage médical, stage de maintenance de moteur, d’électricité, réparation voile, … Un stage ne fait de personne un pro de quelque chose, mais au moins, ça donne une idée du sujet.

J’ai fait le transport de Wild Baleine depuis La Rochelle sur Athènes, en passant par Gibraltar: 2.559 miles. À refaire en prenant plus de temps pour profiter de la côte.

En mer, je me suis déjà retourvé dans des situations difficiles. Même si on pense avoir la capacité de faire face à de telle situation, (et peut être même un certain plaisir), l’objectif est d’éviter ces situations.
La mer, c’est un élément qui vaut mieux respecter. Autant chercher à rester en zone de confort, et pas tirer sur ses limites, les limites sont souvent plus proches qu’on ne le pense.
Aussi, quand les conditions sont difficiles, en tant que skipper, je préfère prendre la décision de rester à l’abris, plutôt que d’avoir un dégât matériel, qui risque de gacher le reste du séjour.
Ce n’est jamais facile de décider de rester. Surtout quand on voit d’autres partir. De mon expérience, il vaut mieux passer une journée à siroter un verre, faire du shopping, aller visiter…
La mer est un formidable terrain de jeu. Mais il faut le prendre au sérieux.

Maintenant, c’est mon approche.
Tout le monde a le droit à sa vision et ses attentes. Vous connaissez maintenant mon approche.

Sincères salutations

Pierre

Exemples de Routes

Un autre bateau, mais ca donne quand meme une idée ce que c’est de naviguer sur un catamaran.